Recette salé sans gluten
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Comment choisir la bonne farine sans gluten ?
La première étape pour un gâteau réussi sans gluten, c’est le choix de la farine.
Contrairement à la farine de blé, les farines sans gluten ne contiennent pas de protéines élastiques capables de donner du liant et du volume à la pâte. Il est donc essentiel de les combiner intelligemment pour obtenir une texture agréable.
- La farine de riz est la plus courante : légère, neutre et idéale pour les bases de gâteaux.
- La farine de sarrasin apporte un goût rustique et convient bien aux recettes chocolatées ou aux gâteaux d’hiver.
- La farine de maïs et la fécule de maïs (maïzena) permettent d’alléger la texture et d’apporter de la légèreté.
Astuce : ne vous limitez pas à une seule farine. Mélanger deux ou trois types de farines donne souvent un meilleur résultat en termes de goût et de tenue.
Ajouter un liant naturel pour remplacer le gluten
Le gluten agit comme une colle naturelle qui aide les pâtes à se tenir. Sans lui, la préparation devient friable. Pour y remédier, il faut intégrer un liant naturel.
Voici quelques exemples efficaces :
Les graines de chia ou de lin moulues, mélangées à un peu d’eau, créent un gel qui remplace parfaitement le gluten.
La banane écrasée apporte à la fois de la douceur et de la cohésion à la pâte.
Le yaourt ou la purée d’amande sont d’excellents liants qui apportent en plus du moelleux.
Enfin, un œuf supplémentaire peut parfois suffire à améliorer la tenue de votre gâteau.
Si vous cuisinez souvent sans gluten, vous pouvez aussi tester la gomme de xanthane ou la gomme de guar, utilisées en petite quantité dans de nombreuses recettes professionnelles pour reproduire l’élasticité du gluten.
Adapter le temps et la température de cuisson

Les farines sans gluten absorbent plus de liquide et ont tendance à sécher plus vite à la cuisson.
Pour éviter un gâteau sec, réduisez légèrement la température de votre four (autour de 170°C au lieu de 180°C) et diminuez le temps de cuisson de 5 à 10 minutes par rapport à une recette classique.
Surveillez la cuisson dès les dernières minutes. Le gâteau doit rester légèrement humide au centre lorsque vous plantez la lame d’un couteau. En refroidissant, il terminera sa cuisson tout en conservant un cœur moelleux.
Cette adaptation simple change souvent tout : un gâteau bien cuit, mais encore fondant, garde toute sa saveur.
Préserver l’humidité du gâteau
L’un des plus grands défis des desserts sans gluten, c’est d’éviter qu’ils soient secs.
Pour compenser ce manque d’humidité, ajoutez toujours un ingrédient “moelleux” à votre pâte :
de la compote de pommes pour la légèreté,
une banane bien mûre pour la douceur,
un peu de lait végétal (amande, soja, avoine) pour une texture plus fondante,
ou encore des légumes râpés comme la carotte ou la courgette, parfaits pour donner du moelleux sans altérer le goût.
Ces ingrédients ont aussi l’avantage de réduire la quantité de matière grasse ou de sucre dans la recette, tout en améliorant sa texture et sa conservation.
Laisser reposer la pâte avant cuisson
Avant d’enfourner, prenez le temps de laisser reposer votre pâte environ dix minutes.
Ce petit geste a un grand impact : il permet aux farines et fécules de bien absorber le liquide, ce qui rend la texture plus homogène et évite que le gâteau ne s’effrite après la cuisson.
Certaines recettes sans gluten gagnent même à être préparées la veille, surtout lorsqu’elles contiennent des farines de sarrasin ou de pois chiches, qui développent davantage leurs arômes avec un peu de repos.
